Par une lettre de mission en date du 31 juillet 2013, le ministre de l’Emploi, du travail, de la formation professionnelle et du dialogue social, Michel SAPIN, et la ministre déléguée à la réussite éducative, George PAU-LANGEVIN, ont confié à Fabrice DHUME et Khalid HAMDANI le soin de diriger l’un des cinq groupes de travail interministériels appelés à contribuer à la « refondation de la politique d’intégration ». Ce groupe thématique, intitulé « Mobilités sociales », s’est penché particulièrement sur les (...)
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Vers une politique française de l’égalité, Rapport du groupe de travail "Mobilités sociales" dans le cadre de la refondation de la politique d’intégration
Dernier ajout : 14 décembre 2013.
6 membres du réseau ont participé à ce groupe de travail commandité par le ministère du travail et le ministère délégué à la réussite éducative dans le cadre de la refondation de la politique d’intégration
Articles de cette rubrique
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Introduction du rapport
13 décembre 2013, par , -
I. Eléments d’un nécessaire cadre politique
13 décembre 2013, par ,« L’intégration », une mauvaise base pour (re)fonder une politique publique
Le gouvernement souhaite engager, selon ses termes, une « refondation de la politique d’intégration ». Cette ambition se heurte à deux problèmes préalables, ou plutôt elle nécessite de clarifier d’emblée deux points sémantiques à haute répercussion politique :
Toute « refondation » suppose d’identifier précisément quelles sont les « fondations » préexistantes – s’il en existe. Or, l’histoire des dernières décennies peut faire douter (...) -
II. Ce que nous enseigne l’histoire
14 décembre 2013, par ,Depuis les décolonisations intervenues notamment dans les décennies 1950 et 1960, et plus particulièrement depuis la fin de la guerre d’Algérie, le terme d’immigration et plus encore l’expression « issu de l’immigration » désigne implicitement d’abord les ressortissants des anciennes colonies (ou leurs descendants) – faisant fi d’une longue et complexe histoire des migrations, européennes ou sans lien historique d’ordre colonial. Cet implicite du discours public montre le poids du passé colonial dans (...)
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III. Ce que nous savons des processus
14 décembre 2013, par ,Les travaux accumulés depuis quelques dizaines d’années sur l’école, sur l’emploi et le travail, sur les trajectoires d’un univers à l’autre, et plus largement sur les processus d’ethnicisation, convergent pour établir ce fait : globalement, il n’y a pas de spécificité intrinsèque aux populations vues comme « issues de l’immigration », si ce n’est justement que certaines d’entre elles sont vues et traitées comme toujours-étrangères. Les processus d’assimilation au sens sociologique se font avec le temps et de (...)
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IV. Ce que nous avons appris de l’action antidiscriminatoire
14 décembre 2013, par ,L’expérience et l’expertise professionnelle et scientifique du groupe de travail « Mobilités sociales », ainsi que celle des personnes et collectifs sollicités au titre des auditions, permettent de porter un regard de nature évaluative sur ce qui a été fait. Car, en particulier depuis 1998 (date de l’engagement officiel de l’Etat dans une politique publique face aux discriminations), des acteurs se sont mobilisés et engagés pour faire avancer concrètement ces questions et développer d’autres pratiques. (...)
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V. Ce que nous préconisons
14 décembre 2013, par ,Une approche politique de la question. 20 principes pour fonder une politique publique
Principe général 1. Un engagement politique au plus haut niveau. Il n’y a pas de politique publique sans approche politique de la question, c’est-à-dire sans engager la manière de faire et de représenter la Cité. Il n’y a pas non plus de politique publique sans « problème public ». La (re)fondation d’une politique suppose donc de nommer clairement les problèmes et de définir une visée et un horizon explicites pour (...)