Les discriminations prennent parfois une forme spécifique de traitement explicitement racialisé et/ou sexisé (etc.) des publics. Mais celles-ci ne constituent bien souvent dans l’école française qu’une part exceptionnellement visible, que la « partie émergée de l’iceberg ». Les processus à l’œuvre sont en général diffus, et disséminés dans les différents niveaux d’interaction et dans les différents processus où s’opère de la sélection.
Par ailleurs, si les discriminations scolaires ne sont pensées en tant que telles que depuis peu de temps, les travaux existant parfois de longue date sur les inégalités à l’école fournissent de nombreux éclairages sur les mécanismes de production des inégalités par l’école.
Une action soucieuse de lutter pertinemment contre les discriminations doit donc prendre en compte la globalité de ces processus, et pas uniquement leur part immédiatement visible. Ce sont de tels ressorts généraux que nous soulignons pour indication ci-dessous :